Sous la pluie, au chaud dans la maison Oto

Après quelques mois de pause le labomorphe a repris la route pour expérimenter les “sculptures engrainées” avec la Soupape Sauvage. Nous avons fait un observatoire de la Maison Oto du jardin de Rilhac Lastours et installé le labomorphe en contrebas. Un face à face de formes étonnant. Quelques chants de merles et un rouge gorge à l’arrivée laissaient présager du meilleur. Les lunettes installées, nous avons attendu, impatients de voir si la mise à disposition des mangeoires la semaine précédente avait porté ses fruits. Mais la pluie, puis la neige, un nourrissage sans doute trop actif des voisins du site n’ont pas incité les cinq pies aux queues bleues, les quelques pinsons des arbres, la bande de moineaux à goûter la débauche de graines. Deux mésanges bleues ont tout de même accepté l’offrande.
Perché sur la chapelle en face, un faucon crécerelle dominait la scène blotti sur la pierre. Retenter en octobre désormais et attendre que les oiseaux aient de nouveau besoin de graines pour l’hiver.

Départ du labomorphe la veille de la rencontre!

Quelques images de la journée

Enfin, la star du jour : le faucon crécerelle

Attirer les moineaux avant le festin

Avant samedi, le jour d’observation prévu dans le Jardin de Rilhac Lastours, Mathieu Bassard (de la Soupape Sauvage) démarre une séquence de nourrissage sur le site à l’aide de deux mangeoires réalisées par ses soins. Il les alimentera tout au long de la semaine. Une manière d’attirer la bande de moineaux à proximité et d’inviter ensuite d’autres espèces à venir festoyer sur le futur emplacement du labomorphe.

Zone d’échanges / de Saint Yrieix la Perche à La Ritournelle

Installation du projet “on” de Nathalie Sécardin au sein de La Ritournelle (Châteauroux) avec en fond une œuvre de Paul Pouvreau.
Cette zone d’échanges prend la forme de rencontres avec des interlocuteurs dont la réflexion, la pratique, l’histoire ou encore la fonction flirt avec les préoccupations et les engagements du labomorphe. A partir d’une série d’items déclencheurs (tels que : œuvre ouverte/ archives vivantes/ habiter l’oeuvre/ co-présence/artiste chef d’orchestre/ lien au vivant/ territoire…) ces entretiens prolongent la dimension d’aller et retour, de cheminement collectif, en ouvrant le dialogue avec le labomorphe et entre les invités, autour des dimensions d’archive vivante et de la place et du rôle de l’artiste dans la cité (au sens large). Quatre intervenant-es ont accepté- ées de prendre part à cette expérience : Nathalie Secardin (plasticienne) qui interroge le on dans sa pratique et l’éclaire d’une approche philosophique ; Isabelle Rocton (historienne d’art et chargée de collection au FRAC Artothéque de Nouvelle Aquitaine) qui a été l’assistante de Gilles Mahé, Mathilde Humbert (conservatrice et historienne) liée au territoire et Jean-Marc Berguel (plasticien), créateur de la publication.


Présentation à lavitrine et départ ce jeudi

Après quatre jours sur place et une présentation publique, le moment est venu de repartir. Le labomorphe sera replié jeudi matin pour un départ prévu en début d’après-midi en espérant une météo clémente. Une escale faite de multiples échanges, merci encore au collectif de m’avoir accueillie!

Démontage avant retour

Lavitrine(lac&s) reçoit le labomorphe

Durant 4 jours le labomorphe est déployé dans l’espace de la galerie de l’association Lavitrine(lac&s) du 27 février au 2 mars. Un temps d’étape pour faire le point. La maquette d’une archive singulière du labomorphe, crée par Jean-Marc Berguel, est présentée à cette l’occasion. L'”engreinage” de la table des oiseaux se poursuit sous forme d’invitation aux personnes de passage ainsi que la poursuite du tapis commun.

Quelques images capturées lors de l’installation.

Lecture / tisser à coup de pédales

Le 20 janvier a donné lieu à une lecture publique au sein de la galerie LAVITRINE (Lac&s) à l’occasion du finissage de l’exposition Waouh! Merci encore au collectif d’avoir permis cette expérience. Un texte écrit comme la mise en corps d’une traversée d’espace réalisée avec le labomorphe durant
l’année 2023, une forme de phénoménologie du trajet.

Bibou Hibou et le labomorphe

Bibou Hibou s’est installé dans le labomorphe et l’a transporté dans un fourmillement d’histoires mêlant personnages familiers et inventions. Baigné dans le langage des signes, la musique et les récits tendres et vivants de Camille, le labomorphe a été transformé en train de sensations. Un kamishibaï est venu prendre place dans la structure du labomorphe comme une nouvelle étape de sa transformation.

Quelques images pour prolonger cet événement.

15 jours au Comptoir, boucler une première boucle

Le labomorphe termine sa boucle à Saint Priest Ligoure durant quinze jours accueilli par le Comptoir et la Médiathèque. Quinze jours de chantier ouvert ou chacun est venu voir, discuter, proposer, faire… Le labomorphe a pris le temps de prolonger ce qui a été commencé, d’amorcer d’autres choses et surtout de poursuivre l’envie de partager une expérience commune. Des temps d’atelier ont été programmés, d’autres improvisés en fonction des envies provoquées par le labomorphe où dessin, construction, réparation, couture, «engrainage», pilates et danse contact ont pris forme.

Paresse active à l’AAJPN de Nexon!

Durant les vacances de la Toussaint, l’équipe de l’AAJPN a accueilli avec enthousiasme et chaleur le labomorphe. Depuis le début de l’itinérance, l’AAJPN suit les différentes étapes et la présence de l’atelier mobile dans ses murs a donné une nouvelle forme au projet. Construire des hamacs pour se prélasser, quel travail! Avec Cléa, animatrice stagiaire, et ceux qui le souhaitaient nous avons imaginé, dessiné et réalisé des objets de détente, à partir de vêtements et de chaussettes récupérés, en attente d’expérimentation. Les multiples intempéries ne nous ont pas encore donné l’occasion d’éprouver la qualité des réalisations.

Ce passage à été l’occasion pour les enfants du Terrier des Galoupiaux de retrouver leurs sculptures et de les réactiver!

Quelques images de ce passage tout en liens et chargé de convivialité naturelle.